« Répondre à la violence en libérant la parole »
L’édition 2022 de l’Orange Week se poursuit jusqu’au 10 décembre prochain. De l’élimination de la violence à l’égard des femmes à la défense des droits humains, les CFL s’associent aux combats menés à cette occasion par le Conseil national des femmes du Luxembourg (CNFL). Le point sur ces enjeux en vidéo avec Anik Raskin (CNFL) et Alessandra Nonnweiler (CFL).
Psychologique, physique, économique, …la violence à l’égard des femmes et des jeunes filles prend de multiples formes et concerne encore de trop nombreuses victimes, au Luxembourg également.
Face à ces faits intolérables, il revient à la société dans son ensemble de se mobiliser, indique Anik Raskin, chargée de Direction au Conseil National des Femmes du Luxembourg (CNFL), interrogée dans une vidéo réalisée par les CFL dans le contexte de la 6è édition de « l’Orange Week » qui concentre, jusqu’au 10 décembre, différentes actions pour lutter contre ces violences et défendre les droits humains élémentaires.
« L’Orange Week est relayée au Luxembourg depuis 2018 afin de toucher le grand public et de sensibiliser les décideurs politiques et institutionnels », ajoute Anik Raskin. « Face à ces phénomènes, nous devons encourager la prise de conscience et lutter contre la solitude des victimes, tout d’abord en les écoutant. »
Un seul mot-clé : respect
Pour les CFL, la violence à l’égard de ses collaboratrices et de ses collaborateurs est un « No Go ».
« Nous formons nos collaborateurs pour les aider à réagir de manière appropriée le cas échéant et nous investissons massivement pour contribuer au sentiment de sûreté dans les gares et arrêts, qu’il s’agisse de vidéosurveillance, de bornes SOS ou encore de la présence supplémentaire d’agents d’une société de sécurité externe. »
Technologie, prévention, formation, sensibilisation et surtout dialogue…la réponse à la violence prend, elle aussi, plusieurs formes. Un combat se gagnera en misant sur l’implication de toutes…et de tous.
