Pour garantir le confort de voyage de plus de 20 millions de voyageurs, la propreté du matériel roulant des CFL est essentielle. A cet effet, les trains et automotrices sont nettoyés régulièrement, en moyenne toutes les trois semaines, dans le hall de nettoyage des CFL. Le principe derrière cette installation de nettoyage ressemble fortement à celui d’un carwash surdimensionné. Avec une longueur de plus de 200 mètres le hall de nettoyage offre assez de place pour nettoyer, simultanément deux automotrices complètes, soit deux unités à 3 trois caisses chacune. Grâce au système sophistiqué, le besoin en eau douce par mètre de train se limite à 18,5 litres uniquement. Une petite quantité, compte tenu des dimensions des automotrices à deux niveaux. L’eau usée est récupérée et traitée adéquatement, sans additifs chimiques, dans une installation de traitement des eaux, dont la fonction ressemble fortement à celle d’une station d’épuration moderne. Par après cette eau traitée sera réutilisée entre autres pour le rinçage de la mousse nettoyante, neutre en terme de pH.
Nous avons jeté un coup d’œil dans l’installation de nettoyage moderne qui offre une performance de nettoyage impressionnante de 3.700 mètres de train – par jour !
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Avec une longueur qui dépasse les 200 mètres, le hall de nettoyage offre assez de place pour nettoyer, simultanément, deux automotrices de la série 2200 (TER2ng).
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La matériel roulant, ici une automotrice du type TER2ng, est manœuvré dans le hall de nettoyage.
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Le programme de nettoyage est sélectionné au sein du centre de commande du hall de lavage. Le système connait les dimensions des différents types de matériel roulant et les endroits à ne pas exposer au lavage
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Après que la caténaire a été mise à la terre, le processus de nettoyage est démarré à distance. Pour le nettoyage, une mousse de lavage à pH neutre est appliquée sur le matériel roulant.
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Le hall de nettoyage comporte 8 portails de lavage. Chacun d’entre eux est équipé, des deux côtés, de diverses brosses permettant de d’atteindre les différentes surfaces du matériel roulant.
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Détail intéressant : les différentes brosses “connaissent“ la pression optimale à appliquer pour assurer un résultat efficace.
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1.000 litres de produit de lavage sont mélangés avec 9.000 litres d’eau douce…
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et acheminés aux portails de lavage moyennant des pompes performantes.
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Une fois que les huiles et matières graisses ont été séparées, l’eau est hébergée dans des réservoirs d’une capacité de 10.000 litres. Au sein de ces conteneurs, l’eau est maintenue en mouvement sans cesse pour garantir sa qualité. Peu à peu l’eau est alors introduite dans des récipients de réaction dans lequel des bactéries assurent que les saletés flottantes se déposent.
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Contrôle : le taux de pH et de conductivité de l’eau permettent d’évaluer la propreté de celle-ci.
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Avant sa réutilisation, l’eau recyclée traverse un filtre à sable qui assure que des saletés restantes restent coincées.
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Pour maintenir la fonction du filtre à sable, ce-dernier est rétrolavé régulièrement. Les saletés restantes sont alors comprimés moyennant une presse de filtrage et déposées adéquatement par après.